De 1990 à 2000 les constructions picturales abstraites et géométriques font implicitement référence au paysage architectural de l'art Roman et Gothique.
En 2001 démarre une période à la gestualité élémentaire.
Des motifs griffonnés et informes, "les structures/gestes", se répètent sur la toile et des ratures font échos à des écrits, des mots escamotés, suggérant des espaces, des horizons fantasmés.
Depuis 2010 la référence à la nature s'impose. Un simple paysage est alors prétexte à explorer, questionner l'espace en séries ancrées sur l'observation de la nature.
Avec un intérêt optique pour la couleur, la lumière et avec la volonté de retrouver la dimension contemplative de la nature, les séries de peintures de paysages "Cîteaux I et II" s'organisent en diptyques.
Les petits dessins quotidiens de la série "Territoires : aqui (ici)", les installations "Urbi & Orbi", les peintures sur cartes des séries "correspondances" et enfin, les petites peinture à la cire " Novembre" ou encore les pastels de la série "Llano rojo"tentent d'apporter un éclairage complémentaire sur les notions de paysage/territoire et d'identité.
Depuis 2020, des figures géométriques issues de carnets d'ateliers des débuts, prennent place et se supperposent sur des cartes topographiques du territoire intime pour créer une cartographie intime ou se mèlent différentes temporalités et questionnent l'intime : "Cartes / Figures", "Citeaux III" ...
Parralèllement depuis 2023, un travail graphique sur feuilles de carnets d'ateliers des séries les "Ecriffures", questionnent la notion d'ennui au quotidien et met en place un geste/écriture répétitif et systématique issus des séries "les structures/gestes" qui se supperposent jusqu'à l'oubli et l'éffacement.